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Les outils

Comprendre le Magic Quadrant for BI Platforms [Partie 1/4]

gartner Tous les ans c’est la même chose : le petit monde de la BI retient son souffle avant la parution du sacro-saint « Magic Quadrant » du Gartner. Les sociétés bien en vue en profitent pour se faire remarquer (QlikView en 2008) ou pour certaines c’est la déception de ne pas, cette année encore, apparaître dans le fameux quadrant… Quoi qu’il en soit cette étude sert bien souvent de référence et lorsqu’il s’agit de vanter les mérites d’un produit auprès d’un client, c’est vrai qu’il est facile de brandir LE magic quadrant pour appuyer un choix. C’est donc l’ébullition ! Comme une grande cérémonie, qui aura la chance de remporter l’oscar du visionnaire ? TADA ! … Cette année je nomme Tibco Spotfire !

Mais avez vous déjà pris le temps de vous pencher sur ce graphique ? Savez-vous quelles sont les informations prises en compte pour l’élaboration des indicateurs ? Je vous propose dans cet article une analyse plus poussée qu’une simple page de publicité pour tel ou tel éditeur. Je vais donc reprendre points par points l’analyse du Gartner pour en faire ressortir les notions importantes tout en y ajoutant mes propres impressions et commentaires. Dans tout cette serie de billets je ferai souvent référence à QlickView ou SAP, n’y voyez aucun acharnement, c’est simplement que ce sont les deux plateformes qui apparaissent dans l’étude du Gartner avec lesquelles j’ai été le plus en contact jusqu’à présent.
Les deux premiers billets seront consacrés à la présentation de l’étude qui permet de comprendre quelles sont les solutions logicielles étudiées. Les deux derniers feront l’analyse du Magic Quadrant for BI Platforms, édition 2009.

Le jury 2009

Le Magic Quadrant du Gartner repose à la fois sur l’analyse des consultants du Gartner mais aussi sur les réponses apportées à une enquête.

Pour l’année 2009, 480 réponses ont été fournies par un panel composés de clients et d’intégrateurs. Quid de la composition de ce panel ? Quelle taille d’entreprise, quelle nationalité, quelle place du SI dans cette même entreprise, quelle proportion intégrateur/client…  nous n’en saurons pas plus.

Gartner est une société américaine de consulting fondée en 1979 aujourd’hui représentée dans le monde entier. Elle intervient principalement dans les domaines des technologies de l’information pour des mission de conseil auprès de clients finaux ou d’intégrateurs. Ce cabinet de conseil appuie son expertise sur ses consultants (jetez d’ailleurs un oeil à la liste des rachats, impressionnant !) mais aussi sur l’ensemble de ses clients qui sont souvent sollicités afin de répondre à des enquêtes qui permettent à la société d’évaluer les tendances des marchés et de publier, entre autres, le Magic Quadrant for Business Intelligence Platforms qui nous intéresse aujourd’hui.

Et les nominés sont …

Finalement le Gartner, c’est comme une compétition sportive : il y a les favoris que l’on retrouve d’années en années sur le podium, mais aussi les outsiders. En effet il faut rappeler que le marché des plateformes BI est dominé dans l’ordre par SAP, SAS, IBM, Oracle et Microsoft qui représentent à eux cinq plus de 60% du marché mondial en terme de chiffre d’affaires sur l’année 2007. (Les chiffres 2008 n’étant pas, à ma connaissance, encore connus)

CA Marché de la BI 2008

Cette année pas de grande surprise puisqu’il n’y a pas de sorties (en dehors des fusions SAP-BO ou IBM-Cognos) ni d’entrée dans le classement final. En dehors des grosses cylindrés que sont SAP, Microsoft, SAS & Co que je ne vous présenterai pas se cachent pourtant des noms moins connus, du moins en France :

  • ARCPLAN : fondée en 1993 cette société d’origine Allemande a plus de 2500 clients à son actif représentant 300000 utilisateurs. L’application permet la publication de documents au travers d’un portail et a une forte interaction avec Excel.
  • ACTUATE : est une société américaine qui possède des filiales dans plusieurs pays du monde dont la France. 4200 clients utilisent déjà les solutions de cet éditeur. Cette application est fortement basée sur le langage java et utilise d’ailleurs le moteur du produit open-source BIRT qui s’appuie sur le projet Eclipse pour générer des états.
  • BOARD INTERNATIONNAL : cette société a été fondée en 1994 et a son siège social en suisse. 1800 clients utilisent aujourd’hui les solution de board international dont dernièrement le ministère de la défense français.
  • PANORAMA SOFTWARE : cette société a été fondée en 1993. Fait important dans son histoire, elle est à l’origine du moteur OLAP de microsoft puisqu’elle le lui a vendu en 1996. Aujourd’hui la société dispose à nouveau d’un moteur OLAP qu’elle a redéveloppé. A titre personnel ce qui m’a frappé sur la page d’accueil de la société est la mise en avant d’un partenariat, outre les traditionnels SAP, IBM ou Oracle, avec Google ! En effet son offre SaaS (Software as a Services) s’appuie sur l’API GoogleApps et le tableur google, qui au passage est disponible maintenant en mode déconnecté (…) je me laisse à rêver de voir le leader de l’internet faire de la BI …

Au final, nous sommes donc en présence de 13 acteurs de la BI. Il existe bien évidemment beaucoup plus d’éditeurs de solutions dans le monde décisionnel. Mais finalement c’est normal, puisque le Gartner ne nous présente que la “crème”. La question alors est : combien de solutions ont été envisagées lors de la création de cette étude ? Il est important de comprendre que celle-ci se base sur les suites décisionnelles complètes : pour qu’un produit puisse apparaître dans ce classement il doit pouvoir proposer sur l’ensemble de la gamme (différents modes de restitution, mise à disposition des informations …) une solution. Exit donc les outils comme l’ETL Talend qui sont pourtant très performants dans leur domaine.

Les critères du Gartner pour devenir une “BI plateform”

Afin de pouvoir rentrer dans le magic quadrant une plateforme décisionnelle doit dans un premier temps correspondre à a définition du Gartner. Celle-ci décrit douze caractéristiques réparties en trois catégories de fonctionnalités.

Aujourd’hui l’accès aux informations semble être l’un des point les plus importants dans la mise en place d’un projet décisionnel. Les outils doivent pouvoir proposer différents modes de visualisation adaptés aux problématiques de l’entreprise et des utilisateurs :

  • reporting afin de visualiser l’information dans des documents types, souvent plutôt élaborés correspondants à la charte graphique de l’entreprise. L’outil doit présenter des fonctions de programmation pour le rafraîchissement utiles par exemple pour la mise à disposition des utilisateurs des données actualisées chaque matin. (Exemple : Crystal Report ou ReportNet)
  • reporting ad hoc, sorte de self service où le néophyte peux construire facilement ses documents en manipulant des objets métier au travers d’une interface graphique, sans aucune connaissance sur la manière dont les données sont stockées ou accédées. (Exemple : Desktop Intelligence)
  • création de dashboards afin de piloter l’activité de l’entreprise. Ces tableaux de bords sont en effet essentiels à la prise de décisions efficaces par les dirigeants de l’entreprise : jauges, feux tricolores, graphiques, classements … doivent permettre d’avoir une vision synthétique de l’entreprise. (Exemple :  XCelsius)
  • intégration forte à MS Office : le tableur de microsoft ou les présentations power point se sont imposés comme des éléments incontournables dans une majorité des entreprises, de ce fait la plateforme décisionnelle doit pouvoir proposer des ponts vers ces outils.

Comme vous pouvez le voir, la plateforme BI doit donc être transverse à tous les métiers de l’entreprise et apporter des réponses en fonction des problématiques rencontrées : consultation des résultats journaliers au travers de reporting opérationnel pour les équipes sur le terrain, analyse de points précis grâce à des documents construits à la demande par des utilisateurs qui connaissent un domaine plus large et enfin pilotage de l’activité globale au travers d’indicateurs clés pour les décideurs.

La difficulté à la vue de tous ces modes de visualisations est alors de pouvoir proposer aux utilisateurs une plateforme qui soit la plus homogène possible. En effet, suite aux différents rapprochements opérés ces dernières années entre les différents éditeurs, des offres concurrentes ont fusionné. Il a alors été essentiel de garder une cohérence entre eux. Ainsi le Gartner définit quatre nouvelles caractéristiques d’une plateforme décisionnelle qui portent sur l’intégration des processus dans une démarche globale et cohérente :

  • l’infrastructure utilisée pour l’ensemble des outils doit être la même : une seule couche de métadonnée, une seule sécurité, un seul accès à l’administration et un partage du “look and feel” entre les différents produits. Ce point est assez facile à comprendre car on parle bien ici de plateformes : elle se doivent donc de ne pas être un simple agglomérat de différents logiciels.
  • Les différents modes de visualisation qui sont mis à disposition dans la plateforme décisionnelle ne sont pas indépendants. En plus d’une gestion commune des applicatifs, il faut que ceux-ci partagent aussi les mêmes données pour l’analyse : c’est la couche métadonnées de la plateforme qui le permet. Celle-ci doit permettre d’avoir facilement une vue des informations utilisées, de la manière dont elles sont récupérées dans le système d’informations jusqu’à leur visualisation. Ceci permet entre autre des analyses d’impacts qui sont très utiles lors de la maintenance journalière d’un système. (Exemple : quel indicateur est affecté par la modification d’une table, répercuter une modification sur l’ensemble des documents …)
  • Malgré la puissance des différentes applications déployées, celles-ci ne correspondent pas tout le temps au besoin utilisateur. Il faut pouvoir au travers d’un SDK mettre rapidement en œuvre une solution. Personnellement je vois surtout l’intérêt des outils de développement dans la création de documents d’audit de la plateforme (migration, analyse journalière …). En utilisant par exemple le SDK BO (encore lui, désolé!) on écrit plutôt rapidement (une à deux journées maximum !) des macros VB ou des programmes Java qui permettent d’avoir une vue synthétique ou détaillée de l’état de la plateforme. Au contraire il me semble que des développements trop spécifiques destinés à la production sont à proscrire puisque dès que la plateforme évoluera, ils seront à remettre en cause ! Gartner précise que ce SDK doit en outre proposer des fonction de programmation de rafraîchissement et de diffusion de manière automatique. L’envoi de manière automatique me paraît effectivement obligatoire afin de diffuser les informations automatiquement aux collaborateurs qui n’ont pas besoin de mener des analyses mais qui nécessitent une consultation régulière d’informations définies.
  • Pour terminer, Gartner indique que des fonctions de workfow et collaboration doivent être présentes. Je trouve ce dernier point plutôt discutable. Collaboration, participation, échange, communication… des mots à la mode actuellement ! Mais est ce que le fait de pouvoir commenter un document une fois rafraîchi a un intérêt ? Les personnes actuellement responsable des indicateurs concernés auront certainement privilégié un échange verbal pour comprendre la situation non ? Je pense que cette fonction collaborative est clairement sous-utilisé et peu réfléchie. En effet, il me parait intéressant d’archiver une analyse pour garder une explication d’indicateurs dans la mémoire d’entreprise. Pourtant cette explication n’aura d’intérêt dans le futur que si elle est correctement référencée, s’il est possible de la retrouver, de l’analyser sur la masse. Pourquoi par exemple ne pas proposer d’ajouter de l’information moins floue ? Permettre par exemple de catégoriser le document : “bonne progression”, “Problème de stock” … le tout dans le but de créer de l’information qui soit facilement exploitable. L’analyse va peut être paraître à certains légère… N’empêche qu’il me semble que cette notion collaborative arrive comme un cheveu sur la soupe sur les plateformes BI que je connais.

Enfin les moyens techniques (capacités de traitement, de stockage …) aujourd’hui disponibles permettent d’entrevoir des analyses toujours plus poussées à la recherche d’informations. C’est donc sur ce dernier point que le Gartner définit une plateforme décisionnelle.

  • La technologie qui me parait essentielle pour prétendre faire du décisionnel est OLAP. Celle-ci permet la visualisation d’indicateurs au travers de différentes dimensions notamment au travers des techniques connues de “slicing”,“dicing” ou “drill”. La plateforme doit donc présenter un navigateur puissant permettant à l’utilisateur de naviguer dans ses données.
  • La technologie mise en œuvre pour trouver l’information est importante afin de garantir des temps d’accès satisfaisants, mais l’application doit aussi proposer des modes de visualisation adaptés afin de permettre que l’information soit facilement analysable au travers de graphiques ou jauges où les
  • Une part grandissante du décisionnel réside aujourd’hui dans les modèles prédictifs et les analyses statistiques qui permettent de découvrir des connaissances cachées. En effet, il est essentiel de pouvoir anticiper l’activité future en fonction des éléments actuellement à la disposition de l’entreprise. De plus, des analyses statistiques permettent de mieux comprendre certains comportements et d’identifier des liens inexploités entre les données. A votre avis, pourquoi les couches de bébés se retrouvent dans les rayons de supermarchés en tête de gondole à côté des packs de bières ?
  • Enfin, le dernier élément de visualisation est la possibilité de construire des Scorecards à partir des indicateurs de l’entreprise afin d’en mesurer la performance.

L’entrée dans le Magic Quadrant n’est pas chose aisée puisque chaque solution doit valider au minimum 8 objectifs sur 12 cités précédemment. Ajoutons à cela que le Gartner a positionné des conditions d’inclusion dans son graphique afin de ne pas avoir à juger des solutions trop jeunes ou ne rencontrant aucun succès. Ainsi la plateforme présentée doit être utilisée par des clients en temps que plateforme décisionnelle. Comprenez par là qu’elle ne doit donc pas être une brique utilisée en complément d’une autre plateforme. De plus l’éditeur doit justifier dans le cas d’une solution propriétaire d’un montant de ventes de licence supérieur à 20 millions de dollars et d’un chiffre d’affaire de 20 millions de dollars dans le cas d’une solution open-source. Pour ma part, je trouve que ce critère de l’argent est difficile à comprendre quand on voit que des entreprise comme SAP atteigne le milliard en terme de chiffre d’affaire sur l’année 2008. Finalement en ajoutant cette barrière, le Gartner ne se place pas en explorateur de nouveaux talents : le Magic Quadrant se contente de consacrer des solutions montantes qui ont déjà fait leurs preuves auprès d’un certain nombre d’entreprises. Si vous pensiez découvrir une perle rare, inconnue, passez votre chemin ! En revanche, au milieu des solutions que vous connaissez déjà, vous pourrez éventuellement trouver des solutions prometteuses qui font déjà leurs preuves outre-atlantique ou plus globalement en dehors de la France pour les implanter !

Je vous donne rendez-vous en fin de semaine pour découvrir les indicateurs qui permettent au Gartner de positionner les différentes plateformes. En attendant n’hésitez pas à apporter tous vos commentaires pour enrichir ce premier billet d’une série qui en comportera quatre !

Discussion

17 commentaires pour “Comprendre le Magic Quadrant for BI Platforms [Partie 1/4]”

  1. Une question bête : gartner définit une plate forme BI uniquement comme une solution permettant l’interrogation de données ? Toute la partie ETL/ELT n’est pas prise en compte dans l’établissement du barême ? (ca me semble bizarre, j’avais cru voir qu’Informatica était pas mal placé la dernière fois).

    Et je trouve également dommage qu’il y ait un facteur financier qui entre en je.u

    Posté par Arnaud | avril 2, 2009, 13:06
  2. Bonjour Arnaud, et merci pour ton commentaire !
    Tout à fait : l’extraction des données (pas plus que leur stockage, mais c’est plus discutable là) ne fait parti d’une BI Platform au sens du Gartner. J’y reviendrais d’ailleurs dans la partie 4 de cette série.
    Concernant informatica c’est une solution ETL : elle ne peut donc logiquement pas candidater au titre de plateforme décisionnelle. Par contre Informatica est effectivement classé dans les leader du Magic Quadrant for Data Integration Tools

    Posté par Brice Davoleau | avril 2, 2009, 13:31
  3. Bonjour Brice,

    Article très intéressant mais pour ma part, je ne suis pas d’accord avec « le cheveu dans la soupe » (fonctions de workflow et collaboration).
    Une plate-forme décisionnelle dite « complète » doit permettre de diffuser l’information mais aussi de faciliter les échanges :
    inclure de manière simple et immédiate des commentaires par exemple afin de mieux interpréter la lecture de tel ou tel indicateur
    en fait partie.

    Autre exemple, les projets étant de plus en plus transverses, partager un maximum d’informations devient primordial
    afin d’acroître l’efficacité des prises de décisions : structurer ces échanges via la formalisation de workflows permettra par la suite
    d’améliorer la circulation d’informations et d’optimiser les processus organisationnels (coordination de tâches…).
    En outre, ces données peuvent être facilement re-utilisables car déjà intégrées.

    Bref, à mon sens, les fonctionnalités collaboratives sont un enrichissement de la plate-forme décisionnelle et non un frein à la communication :
    il permet de gommer le côté statique de l’information tout en gardant une situation à l’instant T de l’entreprise.

    Posté par Kitine | avril 2, 2009, 17:38
  4. […] Avant de (re)découvrir les indicateurs qui permettent de juger les plateformes décisionnelles sélectionnées par le Gartner, je vous propose la carte mentale suivante que j’ai réalisée à l’aide de FreeMind. Elle reprend de façon synthétique la définition d’une plateforme décisionnelle selon le Gartner que nous avons abordée dans la première partie de notre analyse. […]

    Posté par Comprendre le Magic Quadrant for BI Plateforms [Partie 2/4] | Cogoobi | avril 5, 2009, 22:57
  5. […] les deux premiers billets de cette serie, nous avons pu voir que comment le Gartner juge les plateformes décisionnelles au sein de son étude publiée chaque année : le “Magic Quadrant for BI Platforms”. Je vous […]

    Posté par Comprendre le Magic Quadrant for BI Plateforms [Partie 3/4] | Cogoobi | avril 9, 2009, 21:39
  6. J’ai aujourd’hui été confronté à la demande d’un client étant très intéressé par les fonctions « collaboratives » de la plateforme BO XI.

    Quelques explications : BO XI permet d’engager une discussion sur un document présent dans le référentiel d’entreprise. Il est alors possible de commenter les résultats présents dans chaque document. Dans le cas rencontré, les documents sont sous la responsabilité de « power user » qui vérifient les informations, annotent des indicateurs importants avant publication au reste de l’entreprise.

    Comme quoi tu avais raison Kitine, je vais donc creuser un peut plus les fonctionnalités offertes !

    Posté par Brice Davoleau | avril 16, 2009, 21:53
  7. Effectivement, les fonctions collaboratives sont intéressantes pour bien des entreprises ! Finalement, des chiffres bruts n’apporte que peu de valeur : ce qui est intéressant, ce sont les commentaires et analyses qui sont liées.

    Microsoft propose également ce genre de fonctionnalités : c’est au sein de Sharepoint, l’outil de portail, que les utilisateurs peuvent commenter un tableau, un graphique, …

    La prochaine étape sera de « capitaliser » sur cette valeur ajoutée : réussir à indexer le contenu des commentaires et, éventuellement, en faire de nouvelles entrées du système. A ma connaissance, aucun outil ne va, pour le moment, aussi loin.

    Il semble en tout cas clair que c’est un sujet qu’abordera plus profondément le Gartner à moyen terme !

    Posté par Thomas Malbaux | avril 17, 2009, 10:16
  8. @Arnaud (commentaire #1) : Brice a fait un paragraphe sur le fait que l’ETL ne soit pas considéré dans l’étude.

    C’est dans la partie 4/4 de l’article : http://www.cogoobi.com/blog/2009/04/14/comprendre-le-magic-quadrant-for-bi-plateforms-partie-44/

    Posté par Thomas Malbaux | avril 20, 2009, 9:57
  9. Bonjour,

    Commentaire tardif (mais mieux vaut tard que jamais !) @Arnaud & Brice : le facteur financier est utile car indirectement il permet de juger rapidement – et à moindre coût – de la robustesse d’une solution. Plus elle est répandue, plus on peut en déduire qu’elle est suffisamment pérenne et fiable.
    Certes il mérite d’être affiner (compter plutôt le nombre de licences au lieu du montant global peut-être ?), car comme l’écrit Brice, cela exclut d’office les solutions trop jeunes mais je pense que cela aurait été le cas même sans ce critère car elles auraient été peu ou pas cité par le panel de clients/intégrateurs.
    En même temps, étant un peu cynique, les exclure de l’étude doit arranger Gartner qui prend ainsi moins de risques à évaluer les tendances du marché en avançant en terrain connu et défriché par ses consultants (et jusqu’à maintenant cela lui réussit plutôt bien !).

    Posté par Kitine | avril 21, 2009, 11:21
  10. Tiens une petite remarque à la lecture de cet article, tu dis que Actuate utilise le produit open source BIRT, comme s’ils s’étaient contentés de l’intégrer.
    C’est Actuate qui est à l’origine de la spécification XML pour le reporting et de la première version de BIRT 🙂

    Posté par François Cassin | avril 22, 2009, 13:55
  11. Effectivement François, merci pour cette précision ! Rien d’exceptionnel à cela pour autant : la majorité des projets du monde libre qui marchent et rencontrent un certain succès auprès des entreprises sont bien souvent portés par des entreprises qui investissent temps et argent dans la solution … « as a Strategic Developer » comme cela est si bien dit sur la page wikipedia du projet !

    Posté par Brice Davoleau | avril 22, 2009, 22:51
  12. […] l’étude du Magic Quadrant for BI plateforms du Gartner, le reporting ad hoc est un moyen de visualisation essentiel que chaque suite décisionnelle doit […]

    Posté par Les dangers du reporting ad hoc | Cogoobi | juin 3, 2009, 10:34
  13. autre précision… ne faut-t-il pas que l’entreprise paye pour être référencée… et pas une petite somme ! j’ai découvert ça avec le CXP ?

    Posté par dubuis | juillet 22, 2009, 15:40
  14. Bonjour et bienvenue sur Cogoobi!
    Pour ma part je pense que le gartner est un cabinet d’expertise avec des clients qui attendent un avis le plus complet possible sur l’état du marché. Comme j’ai pu le dire dans cette série d’articles (part4) certains choix de sélection peuvent etre contestés. Cependant c’est bien ce qu’on attends du Gartner, qu’il se positionne non ?

    Je n’ai pas d’informations concernant une éventuelle « participation financière » pour intégrer le magic quadrant… pouvez-vous nous en apprendre plus?

    Posté par Brice Davoleau | juillet 28, 2009, 21:27
  15. Posté par C’est aussi les vacances sur cogoobi ! | Cogoobi | août 20, 2009, 16:50
  16. Décembre 2009 : Talend entre dans le Magic Quadrant du Gartner.

    Plus d’infos : http://bit.ly/4LTxHT ou http://bit.ly/8lVB67

    Posté par Thomas Malbaux | décembre 2, 2009, 11:32
  17. Précision : Talend rentre dans le Magic Quadrant for Data Integration 2009 et non pas le BI Platforms comme évoqué dans ce billet …
    C’est quand même une belle reconnaissance pour l’éditeur qui rentre par la grande porte : « Visionary »
    Pour consulter l’analyse complète, rdv sur : http://www.gartner.com/technology/media-products/reprints/talend/171986.html

    Posté par Brice Davoleau | décembre 2, 2009, 11:46

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