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Consultant décisionnel en province, c’est possible ?

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Le thème de ce billet n’est pas anodin … en effet, à la différence de Thomas qui est parti dans les hautes sphères parisiennes dès la fin de ses études, j’ai fait le choix de rester en province. Mais attention, pas n’importe quelle province : la bretagne !

Alors pourquoi ce choix ? Est ce qu’il y a des risques ? Quelles sont les contraintes ? Autant de questions auxquelles je vais essayer de vous répondre dans la suite de ce billet.

Fraîchement diplômé de l’école Polytechnique de l’Université de Nantes , la plupart des diplômés n’ont qu’un rêve : rejoindre la capitale et se frotter aux projets décisionnels de grands groupes. Comme vous le savez, l’informatique décisionnelle est étroitement liée aux centres de décision des entreprises puisqu’elle doit, entre autre, leur permettre de prendre les bonnes décisions afin de piloter leur activité. Ainsi il n’est pas rare qu’une grande partie des élèves fassent, au moins le temps d’acquérir une expérience significative, le choix de la vie parisienne. A l’heure de la mondialisation, des échanges intraeuropéens, mais d’autant plus avec l’informatique des échanges à l’échelle mondiale, Paris apparaît comme l’un des centres de décision les plus important en France.

Anglais ou mobilité sont donc des clés importantes dans notre métier.

Oui, mais comme je l’ai déjà dit précédemment, je n’ai pas fait ce choix par hasard. A mon avis, les motivations doivent alors être exclusivement personnelles. Ce n’est donc pas la peur de l’aventure, le manque d’ambitions ou un peu de confiance en moi qui m’ont amené à poser mes valises en bretagne, mais bien ma vie personnelle. En effet si le travail occupe en moyenne 35 à 40h dans votre semaine, il n’en reste pas moins que celle ci en comprend 168 ! Alors oui, avoir une bonne situation, un travail intéressant c’est important. Mais, au delà des besoins primaires comme on peut les trouver hierarchisés dans la pyramide de maslow, je pense qu’il est essentiel de développer trois axes : le travail, les amis et la famille (nous en avions déjà parlé ici). Inconsciemment chacun de nous essaye donc de les équilibrer afin d’assurer son développement personnel.

L’objectif maintenant est donc, après avoir privilégié les axes de « privés », de faire aussi évoluer l’axe professionnel. En effet la réussite est essentielle, et elle passe pour beaucoup par le travail. Il faut donc s’adapter au tissu économique local afin de pouvoir progresser. La première étape est de trouver une société qui sache aller dans le même sens que vous. Je n’entrerais pas ici dans le débat pour savoir laquelle des sociétés de services est la plus à même de répondre à ce besoin, un seul conseil : rencontrez les, et faites vous votre idée en fonction de vos projets, attentes et envies !

Du travail, évidemment qu’il y en a en province et même en bretagne ! Il faut seulement savoir que le tissu économique est totalement différent de la région parisienne : là où l’ile de france propose une concentration, toutes tailles confondues, de plus de 600 000 entreprises, la bretagne par exemple n’en compte que 119 000. Nuançons ces chiffres, les TPE n’ont ni les besoins, ni les moyens financiers pour faire du décisionnel. Paris est donc une vraie mine d’or. Mais de très beau projets peuvent aussi être menés en province, à la condition toute fois, d’être mobile. En effet, un tissu économique étalé impose une mobilité importante (pas moins de 1400 km au compteur la semaine dernière !) afin de pouvoir aller rencontrer les dirigeants de province.

Comme vous pouvez le voir dans le tableau ci-dessus de très belles entreprises principalement dans le domaine de l’agro-alimentaire ont leur siège social en bretagne, mais on peut aussi penser à la région niortaise où sont groupées une grande parties des mutuelles françaises ou la région rhône alpes plus propice aux aux industries pharmaceutiques ou plastique.

Alors OUI Paris c’est bien, OUI les très grands groupes y sont, mais l’aventure peut aussi être belle en province non ?

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Tags: BI, carrière, decisionnel, Polytech'Nantes, projets, province